Développer les techniques culturales sans labour pour stocker du carbone dans le sol.


Le bilan de GES de l'agriculture peut être amélioré par une augmentation du stockage dans le sol de carbone sous forme de matière organique, c'est-à-dire provenant de CO2 capté par des végétaux. Ce stockage peut être accru par des restitutions au sol plus importantes de matières organiques (cf. Action 4), mais aussi par des pratiques culturales qui retardent leur minéralisation et accroissent ainsi leur durée de stockage dans le sol. L'abandon du labour est réputé avoir cet effet. En supprimant une opération exigeant une force de traction élevée, il permet de plus une économie d'énergie fossile. Mais il est aussi susceptible d'accroître les émissions de N2O, qui dépendent des conditions physicochimiques du sol.

Le labour étant défini par le fait qu'il réalise un retournement du sol, les "Techniques Culturales Sans Labour" (TCSL) englobent toutes les pratiques qui n'opèrent pas un tel retournement mais qui sont très diverses, d'un travail plus ou moins superficiel du sol au semis direct, et auront des impacts différents. Ces pratiques concernent principalement les terres en grande culture, qui seront les seules envisagées ici.

Ce document envisage trois techniques : le passage au semis direct continu, le passage au labour occasionnel un an sur 5, et le passage à un travail superficiel du sol.

Ce champ est vide pour l'instant
Ce champ est vide pour l'instant

Cartographie relationnelle