Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a une population de 8 millions d’habitants qui consomme jusqu’à 6 millions de tonnes d’équivalent bois-énergie par an. Or, cette ville est entourée de savanes et d’îlots forestiers.
Les besoins en charbon, mais aussi l’essentiel de la nourriture en féculents de base (manioc et maïs) sont assurés par la culture itinérante sur brûlis et par la carbonisation des arbres de ces îlots forestiers et des savanes arborées qui vont en se dégradant. Les productions autrefois assurées par ces formations arborées deviennent rares et chères. La fertilité des sols baisse, la production des cultures après jachère diminue, des problèmes de tarissement de source et d’incendie se multiplient.
Comment continuer à approvisionner les populations tout en limitant l’impact environnemental sur les forêts ?