L’abandon de parcelles agricoles ou la dégradation d’espaces forestiers donne lieu à des processus naturels d’émergence de « nouvelles forêts ». Leur composition diffère des forêts d’origine et s’avère mieux adaptée aux perturbations humaines. Sous les tropiques, elles couvrent 850 millions d’hectares. Peut-on dès lors ignorer les services écosystémiques qu’elles garantissent (fourniture de produits, protection des sols, stockage de carbone...) ?
Ajuster le regard des sociétés sur ces nouvelles forêts en renseignant leurs
valeurs productives et écologiques constitue un volet en pleine vitalité de la
recherche forestière au Cirad.