MISSION
L'unité PSH située au cœur de la zone de production horticole du grand Sud Est a pour mission de contribuer, par des approches d'écophysiologie et d'agroécologie, à la mise au point de systèmes de culture des fruits et légumes et de scénarios paysagers en zone méditerranéenne afin d'améliorer la qualité des produits récoltés et le respect de l'environnement.
Les travaux de recherche de l'unité PSH s'inscrivent dans le pôle de recherche "Production Horticole Intégrée" du centre INRA PACA.
Nos travaux combinent des approches expérimentales et de modélisation aux interfaces de l'agronomie, l'écophysiologie, la génétique, la physiologie, l'écologie des populations et communautés, l'écologie chimique et l'écotoxicologie. Les échelles d'étude vont de la cellule à l'organe (racine, feuille, fruit), la plante, la parcelle et le paysage.
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(1) Étude de pratiques culturales en verger de pêcher ; (2) Étude du contrôle des ravageurs par les auxiliaires : une forficule s'alimentant dans une colonie de pucerons ; (3) Étude des effets du climat et de la ferti-irrigation sur la production de tomate sous serre.
Nos objets d'études sont les plantes horticoles, principalement les cultures de tomate et de laitue en maraichage et les vergers de pêcher et de pommier en arboriculture. Parmi les travaux de l'unité, différents systèmes de production horticole ont été étudiés avec des degrés d'intensification plus ou moins importants et à destination de circuits de commercialisation très différents. Un des leviers sur lequel nous travaillons est l'écologisation des pratiques horticoles et le développement de services écosystémiques.
L'unité possède des installations expérimentales diversifiées : des vergers, des serres, des chambres de culture, des enceintes climatiques et un insectarium.
Elle a développé un dispositif unique de contrôle en continu des apports et de la consommation en azote des plantes (Totomatix).
Elle possède aussi un plateau technique d'analyse de la composition des végétaux (fruits, feuilles, tiges, racines, etc.) et partage une plateforme de biologie moléculaire.
La mutation de l'horticulture vers des systèmes conciliant, les performances agronomiques et écologiques, nécessite un travail complexe d'intégration des connaissances scientifiques et des savoirs-experts, ainsi que la mobilisation de modèles permettant d'explorer et de concevoir des scénarios techniques très en rupture par rapport aux systèmes actuels pour s'adapter aux enjeux émergents.
L'unité PSH est structurée en quatre équipes de recherche afin de poursuivre l'effort d'intégration des recherches cognitives dans le domaine de la qualité des fruits, jusqu'aux recherches sur la conception de systèmes de culture.