Le bois de feu est la principale source d’énergie de neuf familles sur dix en Mauritanie. Celles-ci y consacrent une part importante de leur budget – jusqu’à 25 % pour les plus pauvres d’entre elles. Or, dans ce pays saharien aux deux tiers désertique, la demande de bois de feu excède de loin la capacité de production renouvelable des forêts, qui ont quasiment disparu.
En mettant à la disposition des foyers mauritaniens les plus pauvres des fourneaux améliorés « Fayda », le Gret entend lutter à la fois contre la déforestation et la précarité énergétique, tout en créant une filière durable et porteuse pour le développement économique local.
Au niveau des politiques publiques mauritaniennes, le 2e Plan d’Action National pour l’Environnement (PANE 2) précise que rationnaliser la filière bois énergie est une priorité nationale.
Toutefois il n’y a aujourd’hui aucun projet en activité de maitrise de l’énergie pour réduire la demande.
Et côté offre, seul le projet Typha mis en œuvre par le GRET à Rosso travaille sur le développement commercial d’un charbon vert.
L’ensemble de ces interventions visent un programme ambitieux « Bioénergies Mauritanie » pour l’accès à l’énergie via la réduction de la demande et la contribution au développement économique local et la préservation de l’environnement.