Projet Aleurode du manioc

Les causes des épidémies et les solutions durables sont recherchées afin de répondre à l'augmentation significative de l'abondance des aleurodes – mouche blanche – du manioc dans les régions de culture en Afrique de l'Est et en Afrique centrale.

Aperçu du projet

Les causes des épidémies et les solutions durables sont recherchées afin de répondre à l'augmentation significative de l'abondance des aleurodes du manioc dans les régions de culture en Afrique de l'Est et en Afrique centrale.

Les infestations d'aleurodes du manioc sont responsables de graves pertes de récoltes dans neuf pays d'Afrique de l'Est et du Centre. Elles entraînent des famines récurrentes et des pertes annuelles de plus de 1,25 milliard de dollars. Les zones connaissant des populations surabondantes des aleurodes du manioc africain continuent de s'étendre.

Le projet est dirigé par l'Institut des ressources naturelles de l'Université de Greenwich et financé par la Fondation Bill & Melinda Gates. Il s'inscrit dans la stratégie de développement agricole de la fondation pour augmenter durablement la productivité de millions d'agriculteurs en Afrique subsaharienne qui dépendent du manioc comme aliment de base.

Afin d'atteindre son objectif global, le projet a cinq principaux objectifs de recherche :

• acquérir les premières informations sur le cycle de vie de l'aleurode du manioc africain, Bemisia tabaci ;
• identifier les facteurs responsables des épidémies des mouches blanches du manioc et de leur super-abondance ;
• comprendre la résistance du manioc et créer de variétés résistantes à la fois aux aleurodes et aux virus ;
• améliorer la compréhension de l'aleurode du manioc africain en réalisant leurs études transcriptomiques et génomiques ;
• réaliser des enquêtes socio-économiques pour les futures évaluations d'impact.

Le projet est une collaboration impliquant une équipe de recherche véritablement mondiale de plus de 50 scientifiques, étudiants de troisième cycle, techniciens et experts qui, à eux deux, fourniront l’équivalent de 156 années de travail en quatre ans.